Tour d'horizon des rôles - Bras cassés

Un autre topic lollesque qui doit rester coincé dans les rectums ... euh dans les annalles plutôt. Topic honteusement pompé sur le blog Nooborama, et que je repompe depuis l'offi.


ACTIOOOOoooOOON !

Citation :

Salut tout le monde !
Je me permet de publier ici un petit article sans prétention aucune sur les différents rôles (dps/tank/healer) de WoW ! Evidemment, c'est du second degré !

Les joueurs de WoW se répartissent en trois catégories principales qui sont les dps, les tanks et les healers. Mais qui sont-ils vraiment, ces avatars de la guerre, ces guerriers aspects du monde d’Azeroth (celui qui trouve la référence gagne le droit de se la ramener franchement, même si ce champ de connaissance n’aide qu’à moitié à pécho de la donzelle au Macumba, à moins de réussir à faire croire à une ado ivre morte qu’il s’agit d’un spoiler à propos du prochain beau gosse de Stephanie Meyer) ? (si si, relisez lentement vous verrez que je posais une question à la base)

Bref, après plusieurs semaines d’études intensives, voici le reportage exclusif de Nooborama !

1) Les DPS, les compétiteurs de l’extrême !


Les DPS, ou Dégâts par Seconde, sont les joueurs chargés de poutrer les mobs. Ils sont le glaive du groupe, les roxors du frag-counter, les brutes épaisses des donjons. Leur rôle est simple : frapper. Qu’ils tuent vicieusement d’un poignard dans le dos (tu me vois pas, je t’assome, tu sais que je suis là, tu me vois toujours pas, tu me vois, je te frappe, t’es mort, au suivant), d’une flèche bien placée (tu me vois, tu m’attaques, ma tortue enragée te frappe dans le dos, tu te retourne, tu en fais de la soupe, pendant ce temps là je te tue), ou encore d’un éclair de magie meurtrier (trait de givre, trait de givre, trait de givre, tu arrive au corps à corps, je te gèle, je me téléporte, trait de givre, trait de givre, trait de givre, t’es mort), ils font très mal !

Ce sont des obstinés de la barre rouge. Les points de vie de la cible. Réduire cette barre encore et encore est leur seule raison de vivre ! Néanmoins, ils soufrent de légers problèmes et déformation dus à l’exercice de cette fonction.

Premièrement, ils en regardent pas leur point de vie. La couleur verte leur fait horreur tant ils sont obnubilés par les dégâts qu’ils infligent EUX-MEME ! Pour le reste, eh bien… La douleur n’est qu’une simple information.

Ensuite, et c’est là le plus grave, ils sont soumis à une intense compétition. Regardons un schéma de groupe habituels : un tank, un healer, et trois dps. Oui, trois ! Autant les tanks et les healers ne peuvent se prendre de remarque du type « t’es le moins bon tank du groupe », puisqu’ils sont les seuls ! Par contre, le dps est sans arrêt soumis à la dictature de Recount, et sais pertinemment qu’en cas de coup dur, le healer ne le soignera qu’en dernier puisqu’il est « le moins utile du groupe » ! Ainsi, le dps doit constamment prouver qu’entre tout les tueurs du groupe, c’est lui qui à la plus longue. Je parle de la courbe de dégâts sur Recount, n’allez pas voir dans le potentiel destructeur de dps un substitut phallique, c’est un coup à se !@#$%^ toute la communauté à dos.

Oyez oyez, braves gens, la complainte du dps. Car sur les champs de bataille s’étirant sans fin sous le ciel d’ocre et de sang d’Azeroth, dans les profondeurs obscures des montagnes hantées, dans les couloirs oppressants des tours sinistre qui se dressent, ténébreuses obélisques, en surplomb des forêts merveilleuses, quelque chose les arrête. Une entité plus puissante qu’eux les freine. Oui, mesdames et messieurs : les dps meurent.

Broyés entre les crocs puissants d’un dragon millénaire, découpés par les haches des ogres de Kalimdor ou happés par les monstres marins de Brassenoire, la mort empêche les dps de terminer leur quête épique. Et sur le cadavre encore fumant de leur ami défunt, les membre du groupe n’ont que le temps de prononcer les derniers sacrement (« omg epic fail ») avant de se tourner vers un de leur camarade.

« mé !!!#*@!*@* heal sal naab keske tu fou? »

2) Le Healer, le faux martyr

Le healer est un joueur différent. Là où ses amis tentent d’infliger un maximum de dégâts, lui a pour rôle d’essayer de garder en vie tout le monde. Bardé de sort de soins, de buffs protecteurs et de totems (oui, je joue chaman, ça se voit ?), on peut les reconnaître IRL a deux traits distinctifs.

1.) Les healers boivent du lait. Jamais d’alcool. Toute boisson un tant soit peu agressive irrite leurs nombreux ulcères. De plus, leur clavier est en général parcouru de petites rigoles de sueur et de sang.

En effet, le healer est soumit à une pression constante : il est celui qui prend le plus conscience des baffes que Monsieur Arthas décoche aux membres du raid. Parfois, le dps ne s’est même pas rendu compte qu’il a été, pendant quelques secondes, à moins de 1% de vie. c’est au healer de jongler avec ses raccourcis pour soigner de façon efficace tout le monde, sans en oublier un. Ni s’oublier lui même. Le moindre relâchement dans la concentration peut conduire à une disparition prématurée du raid dans l’estomac d’un seigneur élémentaire.

2.) Le healer porte souvent un casque pour se protéger des joueurs qu’il n’a pas pu sauver et qui sont pris du désir soudain de lui démonter sa petite face de prêtre.

Car il faut bien le dire, beaucoup de joueurs (rarement les bons joueurs) s’en prennent systématiquement au healer en cas d’échec face à un boss. Un dps attaque seul alors que vous êtes en regen ? Il se fait os ? C’est à vous d’aller le rez ( et de reperdre le mana que vous aviez patiemment regagné) pour l’entendre vous engueuler… Heureusement, il existe souvent des bons joueurs qui prennent aussitôt votre défense. Et c’est là qu’intervient le grand pouvoir du healer.

Car le healer peut se plaindre. Il est sous pression, il occupe un rôle difficile, et en prend souvent plein les dents mais… Il dispose DU pouvoir !

Oui, le healer est le seul membre du groupe qui possède un droit de vie ou de mort sur les autres membres. Le voleur du groupe ninja vos loots et aggro tout ce qui passe ? Le mage spam le TS en vous hurlant « heal ! heal ! heal ! » ? Le tank part alors que vous êtes en regen ?

Laissez les crever, ça leur apprendra.

En lisant ces dernières lignes, on peut comprendre ce que je voulais dire par « Faux Martyrs » : les healers se plaignent mais en fait c’est des rien que des sales méchants sadiques ! Certes. Certes quand le healer en prend plein les dents, il peut / aime se venger. Mais si vraiment j’appelle les healers des « faux martyrs », c’est que…

Etre sous pression…

Paniquer…

Sauver les joueurs in extremis…

Traverser le champ de bataille en monture pour aller soigner un joueur, et voir sa barre de pv qui tombe, tombe, tandis qu’on crie devant son écran « meurt pas ! j’arrive ! meurt pas ! meurt pas ! meurt pas ! noooooooooooooooooooooooon ! »

Eh ben, les healers adorent ça.




Tout allait bien au pays des Wowiens. Les DPS admiraient leur courbe ascendante en violant les trash mobs que l’on retrouve, traumatisés, aux réunions anonymes des victimes d’agression. Les healers ne cessaient pas de se plaindre en remontant tranquillement la vie des DPS, et tout cela suivait son cours sans le moindre problème.


Mais soudain, la masse des trash s’écarte, et tel Moïse ouvrant la mer rouge, le boss s’avance d’un pas pesant à travers ses troupes. Les Wowiens réagissent au quart de tour : tout est réglé. Le Raid Leader leur a transmit le plan de bataille.

« Bon ! Les DPS, vous faites du dégât, et les healers, vous soignez ! Des questions ? »

« Oui chef ! Finalement, on l’a ou on l’a pas, l’arme psychologique ? »

« Dis donc toi, cette intervention ne serait pas un prétexte foireux pour ajouter une allusion BD à cet article ? «

« Si pourquoi ? »

Bref ! Tout le monde en place. Le combat commence. Le boss frappe. Et là, c’est le drame.

One Shot.

Le Dps aura beau gueuler sur le healer et le healer brailler sur le Dps, ça ne changera rien : ils ne peuvent pas s’en sortir. Alors que faire ?

Ayant sacrifié des jeunes vierges et quelques mois de salaires à leur dieu, Saint Blibli, les Wowiens virent apparaître un nouveau type de joueur : le tank !

3) Le tank, l’homme qui parlait à l’oreille des tortues


Les tanks sont des têtes à claques assumées. Leur objectif premier consiste à montrer leur postérieur au boss en criant « oh oui fais moi mal ». En général, le boss est suffisamment déconcerté pour que les Dps aient le temps de lui !@#$%^ deux ou trois claques, et pendant ce temps là, le healer… Bah… Il râle et il transpire.

Assez rapidement, on s’est rendu compte que le boss – après un premier moment d’incompréhension assez légitime – -*!@#$sait promptement le tank avant de fumer les dps et de demander d’un ton langoureux au heal « Alors, heureuse ? », à moins que je ne m’embrouille dans mes fiches. Afin de remédier à ça – et après que la Fédération Internationale des Supers Tanks se soit opposé à ce que l’on inocule des MST aux tanks pour être sûrs d’avoir downé le boss même en cas de wype général – on a rapidement établi la relation d’interdépendance suivante : Les tanks protègent tout le monde, les healers protègent le tanks, et les Dps s’assurent de rester en tête au classement du « membre le plus important ».



Il existe deux types de tanks : ceux qui ont reroll tank pour entrer plus vite dans les donjons aléatoires, et ceux qui connaissaient déjà le truc, et qui ont donc directement commencé par un tank. Car oui, le tank possède le pouvoir le plus important du jeu : le dps offre la mort, le healer accorde la vie, mais le tank permet de pouvoir jouer ! Car si l’on totalise le nombre d’heures d’attente passées avant qu’un tank ne nous rejoigne, on comprend très rapidement la toute puissance de cette catégorie de joueurs !



Lorsque l’on a affaire à un tank, plusieurs règles sont en vigueur.



Règle numéro un : si vous êtes tank vous même, ne provoquez jamais un tank en duel. C’est comme les duel de heal, ça ne se termine jamais avant la maintenance des serveurs à cinq heure du matin.



Règle numéro deux : en donjon aléatoire, un tank a toujours raison. Si vous lui dites qu’il a tort, il s’en va, et vous êtes parti pour attendre trois heures et demie.



Règle numéro trois : ne prenez pas l’aggro. Si vous prenez l’aggro à un tank, il se vexe, et vous dira toujours « tu veux l’aggro, prend là ! ». Vous verserez des larmes de sangs et marcherez comme Lucky Luke. Faites gaffe.



Règle numéro quatre : N’affirmez pas ouvertement votre jalousie. On sait que vous être très triste de ne pas être soigné en priorité, mais le healer favorisera toujours le tank. Si vous râlez – ce qui est un comportement réservé au healer – il ne faudra pas vous étonner si le seul soin que l’on vous accordera sera une toilette mortuaire.



Bien, cela termine notre mise au point sur les différentes fonctions des classes dans World of Warcraft. Le prochain article portera sur les (insérer un « tadaaaaaaaaaaam » très mystérieux ici). Je ne vous en dirais pas plus, ce qui me permettra de dissimuler adroitement derrière une mise en scène cinématographique le fait que je n’en ai moi même pas la moindre foutue idée.


ps : don't hurt me

Ignominous a écrit:

Règle numéro deux : en donjon aléatoire, un tank a toujours raison. Si vous lui dites qu’il a tort, il s’en va, et vous êtes parti pour attendre trois heures et demie.

Mon dieu, il ne doit même pas se rendre compte à quel point il a raison