Tour d'horizon des classes - Des bouseux et des pouilleux

Tiré d'un superbe topic du forum officiel, je copie-colle comme un vulgaire chinois qui se fiche du droit d'auteur afin de garder une trace de ce topic lollesque.
Chaque classe a droit à ses railleries, mes préférées allant au voleur, au démo et au palouf...

Auteur : Ombreclaire - pretresse Taurène

Citation :

Avant propos - cette chronique a été écrite alors que je jouait côté ally sur la Confrérie du Thorium, d'où pas mal de références à l'alliance, et durant l'année 2009, d'où des références au jeu parfois obsolètes, je l'ai posté sur les forum de feue la guilde des "Amazones du Thorium" (ally - Confrérie du Thorium) et sur celle des "Comptes de la crypte" puis les "Skulls" (horde - Clairvoyants).

J'espère que vous passerez un agréable moment devant ce pavé rédigé au fil de l'eau il y a deux ans....

1 - FORCE BLEEEEEUUUUE - LE CHAMAN

Cham, cham, cham, chaman d’or
Projet de pub (refusé) pour l’Ecole Chamaniste Organisée Universelle d’Azéroth (l’ECHOUA)

Un pur produit d’importation :

Pendant longtemps le chaman fleurait bon le hordeux, ça sentait le tauren musqué macérant sous le soleil de Mulgore, ça préfigurait le troll crasseux et poussiéreux de Durotar ou encore l’orque brutal et rustique d’Ogrimar, cependant les instances dirigeantes de l’alliance devaient reconnaître que le chaman c’était diablement efficace « Ca tue sa maman ces merdes à la con ! » comme l’eut si bien dit Beurps Dallenpente, nain amateur de boisson d’homme (enfin de mâle plutôt).

Cham, cham, cham, chaman dort !
Incantation (réussie) d’un démoniste sur un chaman

Deus ex machina:

Donc intégrer des chamans à l’alliance devenait une évidence criante, et là ce posa le problème de savoir quelle race allait se porter volontaire pour former des chamans, et comme c’est toujours pareil avec les réformes on est d’accord sur le principe mais moins pour les prendre sur soi, souvenez vous de la volonté d’interdire les alcools en Donjon, les nains étaient d’accord car ils considéraient la bière comme un légume « bein oui ça accompagne la viande, c’est donc un légume non ? », quand ils furent détrompés ils opposèrent un véto farouche. Toutes les races de l’alliance refusèrent le bébé, le risque de se faire occire par un nain bourré à la bière et marchant à l’instinct (chaman=horde=TUE !) étant trop grand, les représentants nains acquiesçant en ce sens.

Et là survint le petit miracle, les dranéïs débarquèrent de leur coin de ciel, et vous savez comment ça se passe avec les derniers arrivés, faut toujours qu’on leur refile les bons merdiers. Grâce à leur physique immanquable (nous y reviendrons) le risque de confusion dans la mêlée se retrouvait réduit à une norme acceptable, les nains bourrés à la bière n’étant pas daltoniens, aucuns risque qu’ils confondent le bleu et le vert (quoique…) !

Moi j’aime bien les biquettes !
Légionnaire de la Légion ardente n’ayant pas vu sa femme depuis sept ans

La chèvre bleue des bois aux mille totems (*)

Alors bon, quoique ça peut faire un chaman ? Déjà il faut reconnaître que visuellement c’est plutôt festif : poteaux colorées, trucs qui scintillent, gros élémentaires qui brillent, le chaman fait dans l’ostentatoire ! Pour la discrétion on repassera…

Ces fameux totems, souvent plantés « en forêt » ont des tas de fonctions : Soins, feu, glace, anti poison, éclairs, panaris, retour de la femme aimée, -15% sur les articles en cuirs… seul le plus puissant d’entre eux sobrement intitulé « totem supérieur multi-cible de sobriété VII » fut interdit d’emblée, les nains estimant que sa couleur risquait de les rendre daltoniens et que ce serait dommage qu’il y ait un accident ! Des espions rapportèrent que ce furent justement les propos des représentants orques au sujet du même totem lors d’un conclave à Ogrimar, ceci prouvant que les choses musculeuses, barbues et sentant fort forment une grande communauté d’idée.

- Maaaaiiiiis…
- Y’a pas de Mêêêêê qui tienne !
Le même légionnaire de la Légion ardente après avoir attrapé une chamane dranéï


Alors mis à part le risque de collision avec un nain bourré à la bière (**) où est le lézard avec les chamans ? Et bien la réponse tient en la seule race pouvant les jouer…. Non parce sans déconner vous avez vu la dégaine des Dranéïs ? Un croisement entre un poulpe, une chèvre et un schtroumf (pour ne pas dire un troll bleu) ! Alors vous avez le choix entre un grand gaillard bleu avec des cornes, des sabots de bouc, une queue de reptile, des tentacules en guise de barbe et une musculature impressionnante, ou alors une nymphette bleue avec des cornes, des gambettes de chèvres et un croupion à affoler un régiment de légionnaires !

Annexe nécessaire :

Au vu de ce discours, une plainte pour discrimination a été déposée par le Cercle des Manufacturiers en Bière (le CMB sis à Forgefer), dont les membres, toujours fermes et dressés quand ils ont à faire, se sont érigés avec vigueur contre les allégations tenues à leur encontre ils précisent que « le noble peuple nain, représenté là par ce respectable cercle s’inscrit en faux quant à la consommation jugée excessive de bière. Les nains boivent aussi du vin, de l’eau de vie, du ouiski, de l’hyyydre.. au miel huhuhu, et pi ils te prennent quand TU veuX à la boi, boi, boisson spèce d’eeEEEnnnC… (le reste de la lettre est rendue illisble par une tache de vomi sentant le vin) »

(*) Toute ma considération à qui tiquera sur cette référence ^^

(**) Ces mêmes nains bourrés à la bière pourront jouer un chaman avec la prochaine extension, merci aux puissances présidant aux destinées d’Azeroth d’avoir enlevé cette épine du pieds des Dréanéïs, un accident est si vite arrivé…. Des négociations seraient en court au sujet d’un totem « elecks roses »

2 - VOLEUR - LA MAUVAISE REPUTATION

C’est le plus grand des voleurs, oui mais c’est un gentleman…
Jacques Dutronc

Voleur niveau 1 :

- Mais j’ai rien fait m’ssieur l’agent
- Mais oui c’est ça, moi non plus j’vais rien faire
- Aïeuh mais m’ssieur l’agent z’avez pas le droit !
- Ca aussi j’ai pas le droit !
- Aaaaaaîîîîeeeeeuh !
L’apprentissage du voleur est quelque chose d’extrêmement ardu et frustrant, de un quand tu te fais piquer par la maréchaussée tu te retrouve au trou en compagnie de gars plus grand et plus costaud et tu as de grandes chances de découvrir les joies de la vie de manière non sollicitée. De deux quand tu carottes quelque chose bein c’est pas grand chose : un couteau rouillé, une boucle de ceinture, un bouchon de carafon et trois pièce e cuivre (et demi) et de toute façon ton « maître » récupère tout pour sa pomme (et en profite de tatanner parce que t’as presque rien rapporté). Ce régime extrêmement spartiate et frugal font des voleurs des être filiformes et aigris.


Voleur niveau 15 :

- Wha ma première pièce d’or !
- Tu comptes faire quoi avec ?
- Beeeiiinnn…..
La rapine c’est bien mais dans ce monde de chien il faut se diversifier pour survivre et accessoirement se rendre utile en donjon parce que sinon t’y va jamais si tu vas pas en donjon tu resteras le restant de tes jours avec la même redingote en cuir kité SM que t’as eu pour avoir trucidé douze sangliers dans un coin reculé peuplé de paysans peureux !

Alors déjà que t’es limite asocial et que tu tires des joies gastronomiques d’un trognon de chou trouvé par terre on te propose les options suivante : empoisonner ton prochain, donner des coups de couteau en douce, piquer du pognon avec plus d’efficacité, fuir à toute vitesse ou bien disparaître aux yeux des gens… pour emballer en soirée on a vu mieux !

C’est le plus grand des voleurs, il a pillé Zul’Aman…
le Pilleur du tronc

Voleur niveau 80

- Wiiiiiipe
- !@#$%^ le fufu tu fais chier !
Ca y est tu es un aventurier accompli, équipé et respecté, du moins tant qu’on a pas eu affaire à toi dans un raid sur ce dernier point. Déjà tu n’es plus un voleur mais un « fufu dps », comme si tu pouvais faire autre chose que taillader du streum ! Tu es devenu un maître accompli de l’agression gratuite, de la fuite devant plus gros que toi, du rameutage de la moitié des mobs d’un donjon après avoir dit « attendez je vais tenter de… », bref tu es devenu une arme à double tranchant et vu que tu te bat à deux lames ça ne rassure personne !

Tu ne comptes plus le nombre de fâcheries après que tu aies frustré le tank du groupe de quelques gnons qui t’ont fait passer de vie à trépas (ou pas), suivi parfois (voire souvent) du reste du groupe, tu consacres à peu près 50% de tes ressources à la remise en état de ton matériel, lequel ne comporte souvent plus aucune pièce d’origine après deux mois d’usage. Un ingénieur gnome a calculé un jour qu’il faudrait dépeupler les Grisonnes pour pouvoir t’équiper décemment pour un an.

Il y aurait les HF « a été tué par tous les boss d’un raid » « a été tué par tous les boss des Donjons de Kalindor / des Royaumes de l’est / d’Outreterre / de Norfendre », « a dépensé 10 000 po en réparation en moins d’un an », « a survécu à l’aggro de plus de cinquante monstres 80 élites et a survécu » (au contraire du reste du groupe) ils seraient taillés sur mesures pour toi !

Bref si t’es un sociopathe anorexique, violent et sans amis, cette carrière est faite pour toi !

3 - LE GUERRIER - MOI VOIS MOI TUE!!!!

J’aurai voulu être un autiiiiiste….

Le guerrier tel qu’on l’imagine est un être largement pourvu en muscle, en poils et en testostérone, même quand c’est une femme et a fortiori quand c’est une naine, c’est un individu frustre, au sens de l’humour très approximatif, à la puissance de frappe d’une panzerdivisionnen à l’assaut de la Pologne et au QI d’un murloc chanteur de charme avarié. Mais s’en tenir à cette image serait verser un peu vite dans le cliché éculé, serait se complaire dans des raccourcis peu amènes et sombrer dans une facilité qui donnera aux détracteur un grain avarié à moudre, en fait le guerrier, c’est bien pire que ça !

Déjà il convient de souligner que n’importe qui (voire n’importe quoi) peut devenir guerrier, même les gnomes, ce qui souligne la bassesse de la tâche, et sauf les elfes de sang, se qui souligne que ce sont des petites précieuses douillettes mais pas foutues d’épiler leurs sourcils histoire d’afficher du poil qui le ferraient passer pour ce qui ne sont pas mais tel n’est pas notre propos.

Bourrino ergo sum

La fonction du guerrier est double autant que floue, soit il se borne à fracasser le tout venant par tous les moyens mis à sa disposition (haches, épées, lances, armes d’hast, masses, bouteilles de bière vide, chaises de taverne, cadavre de compagnons tombés), soit il se borne à se faire fracasser par d’inconvenants hostiles par tous les moyens mis à leur disposition (pinces, crocs, écrasement, poison, contrôle mental, armes, insultes, corruption, chatouilles, cuisine à base de légume bouillis, cuisinières au cas échéant –la personne puis le meuble-).

Dans son rôle de mixer ambulant le guerrier est un compagnon modérément apprécié, sa propension à tenir une arme à deux mains dans chaque mains éveillent de légitime soupçons quant à la prise de substances illicites et des sérieux problèmes de partages de trésors quant un gros truc qui fait bobo est débusqué ! Comment expliquer à un paladin ou un chevalier de la mort que ce gros espadon d’une franche couleur violette qui crépite d’une magie malveillante du plus pur style « beeeeuuuuhaaaaar » et qui irradie le « plus, encore plus de plus » est aussi convoité par cette espèce de brute qui vient de semer le deuil dans des clans entiers de nagas voraces mais inscrits comme civilisation protégée au patrimoine mondial d’Azéroth ?

Dans sa partition de punching ball vivant le guerrier a le gros défaut d’adorer les têtes à tête, il n’aime pas les grande mêlées mais plutôt le mano a mano dans lequel il excelle ! Cette attitude est apprécié avec une certaine tiédeur par ses compagnons, surtout les lanceurs de sort en string (sous une robe j’aime à penser qu’il y a un string). Cette pudique retenue dans la mélée en masse de la part du brutal de compétition pourrait éventuellemtn trouver ses racines dans une enfance malheureuse au sein d’un orphelinat sordide tenu par des gens pleins de moralité (quelle horreur : !) ou parmi une famille à rallonge, quatrième d’une fratrie de onze avec un aîné tué à la guerre, un cadet enlevé par des orques et revendu dans une maison de passe de Durotar, trois sœurs vendues à un gobelin de gadgetzan pour permettre l’achat d’une baguette +3 en puissance des sorts pour que le petit dernier réussisse ses études de magie, d’ailleurs ce petit con est stuffé T10 et on ne peut même plus lui péter les dents pour lui piquer son fric alors qu’il porte des lunettes…


De plus la volonté manifeste de ce gougnafier de vouloir s’attirer la couverture à lui, surtout si une donzelle (ou un mâle comestible) se trouve dedans génère des conflits d’égo appelés conflits de *%**!%*s, ce dernier point pour rappeler que l’érudition du personnage n’est pas, loin de là, sa vertu cardinale. De plus le guerrier aime la bagarre alors pas la peine d’espérer passer une soirée tranquille à l’auberge en leur compagnie, le guerrier reconnaissant d’instinct ses congénères il est pris d’un atavique besoin de se mesurer à eux, au mieux à un concours de descente de bière, de gros bras velu et musclé, ça dégénérera invariablement en baston générale, et croyez surtout pas qu’une guerrière sera un gage de tranquillité par rapport à un guerrier, sa tendance à draguer tout ce qui a queue attirera les foudres successivement des serveurs, de la patronnes, des régulières cocufiées voire si vous n’avez pas de chance de la succube du démoniste stuffé full T12 et demi qui sirotait son thé citron dans un recoin sombre.

Petit aparté sociologique, on peut en déduire de l’épisode de l’auberge qu’il est relativement (j’insiste sur le « relativement ») préférable d’avoir un guerrier nain dans son équipe dans une optique de tranquillité globale, car si le nain est chiant tout le temps (jurisprudences : Legolas vs Gimli, Enoriel vs Zarakaï, Guilde des Tastebière de Naheulbeuk vs Maïkaï-Rounaï, conclusions de la convention des joueurs d’AD&D fans d’elfes années 1977 à 1984 et 1986 à 2009 (*) ), l’optique pour lui rend son potentiel de pénibilité moins important une fois dans une taverne et ce pour ses compagnons (à l’inverse des clients de la taverne) auquel il faut rajouter la potentialité d’une miurge de type effondrement sur soi même suivi d’une léthargie profonde et bruyante (le nain ronfle plus fort quand il est bourré mais au moins il cause pas). En conclusion cela donne un équilibre fragile, la perte de pénibilité du nain étant assujetti à des passages plus fréquent en taverne au détriment du temps passé en donjon, moins de gains, plus de frais mais c’est à vous de voir…. (**)

Conclusions

Le guerrier ne sert à rien !

(flûte y’a un –s à conclusions)

Vous pouvez éventuellement en prendre un si vous aimez le challenge mais viendez pas vous plaindre après !

(*) Convention annulée en 1985 pour cause mauvais temps.

(**) La Guilde Royale ANcienne des COmbattants Nains (la GRANCON) trouve les conclusions de cette démonstration brumeuse et incertaine, aussi se propose-t-elle de vérifier scientifiquement ces dires dans un but de progrès rationnel des bonnes relations entre la noble race naine les sobres de tous poils, aussi suite à un appel au volontariat (limité à Kharanos et Forgefer), pas moins de trois mille sept cent quatre vingt dix sept valeureux guerriers nains d’un niveau échelonné de trois à quatre vingt quatre (il y a un béta-testeur) sont dores et déjà prêt à en découdre avec les débits de boissons de tout Azéroth (et ailleurs au besoin) pour vérifier tout ça (dans un but scientifique vous rappelle-t-on)

4 - LE CHASSEUR – ANTISOCIAL TU FLECHES A TOUT VA ! ! !

« Y’a le bon chasseur et le mauvais chasseur…. »
Leivmotiv de la Guilde « les chassous du Bouchonnois »

Le chasseur se présente comme un esthète proche de la nature et des animaux au point de s’en trimbaler un vingt quatre heures sur vingt quatre. Il est souvent apprécié pour l’unité surnuméraire qu’il apporte en groupe et se voit attribuer le charmant surnom de « chassou », mais ces dehors affriolants ne doivent pas cacher la réalité sordide qui régit l’existence de ces pauvres hères.

Témoignage de Barildariel Lavplublanc, chasseur elfe

« Tout petit déjà je préférais la compagnie des animaux à celle de mes semblables, j’adorais jouer avec ma fronde et à cinq ans j’ai conçu mon premier arc avec un bout de frêne tordu et un poil de zevra trouvé sur une carcasse, j’ai abattu mon cochon d’inde domestique à six ans, le chat des voisin à huit ans, à neuf ans j’ai commencé à m’intéresser à comment c’était fait dedans ainsi qu’au commerce du cuir, peu après m’être fait ma première pièce d’argent avec une toque en cuir confectionnée avec le caniche toy de la voisine qui disait partout que j’était bizarre et qu’il fallait m’abandonner dans les bois, je me suis fait serrer par le garde chasse de Darnassus, mes parents étaient peinés mais pas trop, ça arrive souvent chez les enfants un peu solitaires de se prédisposer aux terrains de chasses… »

A la lumière de cette déclaration édifiante, plusieurs traits essentiels du chasseur commence à se deviner, il aime les armes de distances, il aime les animaux vivants (ça fait de la compagnie) mais surtout morts (ça fait des sous)

Témoignage de Yva Yavoirdusang, chasseur nain

« J’m’en souvient encorrr’d’mon prrrremier famillier, une magnifique araignée poilue avec huit grrrosses pattes touffues, j’l’avions débusqué du côté du Loch, c’tte satanée bestiole m’a donnée du mal mais j’l’ai bein eu crévindiou ! On en a fait des trrruc avec, j’ai étripé du murloc, j’ai chassé des prrrospecteurrrs d’la Kap’tal Rrrrisk, j’avions même fait les morrrtemines, pi un jourrrr les gardes de Forrrgeferrr s’étions moqué de ma Fifine (c’était le nom de ma bestiole, c’est moi qui l’ai choisi) en m’disant que j’avais l’airrr bein niais avec pareil animal, aorrrrs j’en ai cherrrrcher un autre, plus grrrros et j’ai confié Fifine à une écurrrie. Les garrrrdes quand je suis revenu avec Firrrrmin (c’est moi qu’ai choisi l’nom), mon nouveau familier Tyrrrranosaure trouvé à Un’Gorrro z’ont moins fait les malins ! »

Il paraît évident que passer sa vie loin du commun des mortels font des chasseurs des êtres frustres et mal compris, ils reportent donc tous leurs besoins affectifs sur des animaux croisé au hasard des routes, sans que nul ne sache quelle est la nature exacte de leur relation, de nombreuses spéculations scabreuses circulent à se sujet corroborées parla démarche pour le moins chaloupée de certains familier. De plus cette propension à vouloir toujours plus gros en dit long, très long…

« C’est mon Loup, il a aggro Saphiron »
Miss Fine – chasseuse à choucroute

Témoignage de Imatumi, guerrier tank, compagnon d’aventure de Jessica R’koiplindeflèches, chasseuse émérite

« L’autre jour on arrive enfin à choper cette ahuri de Koralon, tout se passe bien on le poutre façon grand siècle, et voilà que cet ahuri de pet de chassou de mes deux reprends l’aggro, ça a été un massacre, la bestiole a fait carpette en deux deux, puis le chasseur, suivi du prêtre, du chamy…. Bref on a fini en bocal de confit à cause de cette saloperie ! ras le bol de nos amis les bêtes ! »

Outre le langage brut de décoffrage du guerrier (ces gens vident une chopine dès qu’ils s’asseyent dans une taverne), force est de constater que la doublette entre le chasseur et son compagnon est souvent source de chaos au sein des mêlées les plus ordonnées.

Le chasseur est donc un sociopathe zoophile qui non content de préférer la compagnie de sa bestiole à celle des autres s’en sert parfois pour tuer tout le monde au lieu de bouder comme tout à chacun !

4bis - LE DEMONISTE – I AM AN ANTECHRIST ! ! !

- Satan m’habite ?
- Pas tout à fait chéri, ça tend ta b…
(conversation surprise dans les quartiers chauds de Hurlevent entre un démoniste full stuff T10.5 et une gagneuse)

Le démoniste se présente comme un esthète proche des arts profanes et des invocations au point de se trimbaler un diablotin (ou pire) vingt quatre heures sur vingt quatre. Il est souvent apprécié pour l’unité surnuméraire qu’il apporte en groupe et se voit attribuer le charmant surnom de « démo », mais ces dehors affriolants ne doivent pas cacher la réalité sordide qui régit l’existence de ces pauvres hères.

Témoignage de Jethro Malobide, démoniste gnome

« Tout petit déjà je préférais la compagnie des livres à celle de mes semblables, j’adorais feuilleter tout ce que je trouvais et à cinq ans j’ai fini mon premier tome des aventures d’ « Henri Pottier à l’école des démonistes », j’ai exorcisé mon cochon d’inde domestique à six ans, fait posséder par un démon péteur le chat des voisin à huit ans, à neuf ans j’ai commencé à m’intéresser à comment invoquer des trucs plus marrants, peu après m’être fait ma première pièce d’argent avec un diablotin invoqué avec le yorkshire de la voisine qui disait partout que j’était bizarre et qu’il fallait m’abandonner dans les montagnes, je me suis fait repérer par le Directeur de Démonologie de Forgefer, mes parents étaient peinés mais pas trop, ça arrive souvent chez les enfants de dix ans avec des cheveux bleus et à moitié chauve de se prédisposer aux arts de l’invocation… »

A la lumière de cette déclaration édifiante, plusieurs traits essentiels du démoniste commencent à se deviner, il aime les livres sombres, il aime les invocations (ça fait de la compagnie) mais surtout si elles sont pratiques (ça fait des sous)

Témoignage de Gerard Mansoif, démoniste humain

« Je me souvient encore de mon premier familier, Un maginfique petit diablotin à la peau rouge et aux cornes nacrées, Je l’ai invoquée du côté des carmines, ça m’a demandé beaucoup d’études mais je l’ai apprivoisé pour finir ! J’en ai résolu bien des problème avec lui, j’ai pu déchiffrer « les succubes pour les nuls », j’ai chassé les gougnafiers qui traînaient à la bibliothèque, je me suis même acquitté de Gnomeregan, et puis un jour des collègues de cercle 40 se sont gaussé de Xylislurp (c’était le nom de mon diablotin, c’est lui qui l’avait choisi) en déclarant que j’avais vraiment l’air d’un déshérité avec mon petit homoncule, alors j’ai fait des recherches pour trouver un compagnon plus abouti, laissant Xylislurp vaquer à ses saines occupations. Quand mes aînés m’ont vu entre les mains de Maîtresse Gulfouna (c’est elle qui se fait nommer ainsi), la succube fruit de nuits d’insomnie à chercher la bonne formule ils se sont retrouvés gros Jean comme devant !

Il paraît évident que passer sa vie loin des considérations du commun des mortels font des démonistes des êtres hautains et mal compris, ils reportent donc tous leurs besoins sociaux sur des créatures invoquées au hasard des livres, sans que nul ne sache quelle est la nature exacte de leur relation, de nombreuses spéculations scabreuses circulent à se sujet corroborées par les marques de fouets suspectes sur certains d’entre aux à le mine fatiguée et contentée milier, de plus cette propension à vouloir toujours plus gros en dit long, très long…

« C’est mon diablotin il a aggro Satharion »
Tiffanie – Démoniste à couettes

Témoignage de Frere Parémonboubou, paladin tank, compagnon d’aventure Louis Cyphère, démoniste confirmé.

« L’autre jour on arrive enfin à confiner cette vile engeance qu’est Saphiron, tout se passe à merveille et l’hideuse bête est sur le point d’expirer, et soudain l’impie compagnon du démoniste attire l’attention sur lui, ce fut indicible, le diablotin a été occis prestement, puis le démoniste, suivi du prêtre, du magicien…. Bref s’et fait navrer à cause de cette infame chose ! Ca m’a fait suer, zut quoi ! »

Outre le langage châtié du paladin (ces gens là disent pardon à leurs fesses quand ils s’asseyent un peu brutalement), force est de constater que la doublette entre le démoniste et son compagnon est souvent source de chaos au sein des mêlées les plus ordonnées.

Le démoniste est donc un sociopathe bibliophile qui non content de préférer la compagnie de sa bestiole à celle des autres s’en sert parfois pour tuer tout le monde au lieu de bouder comme tout à chacun !


Conclusion croisée chasseur / démoniste :

Si vous partez en groupe avec un démo ET un chassou ne dites pas qu’on vous aura pas prévenu !

5 - LE PALADIN – QUELQUES GRAMMES DE FINESSE DANS UN MONDE DE BRUTES

Psychologie du conte de fée.

Qu’est ce qu’un paladin ? Les naïfs y verront un preux chevalier prompt à défendre la veuve et l’orphelin, voire dans les familles de cas sociaux la veuve contre l’orphelin, une âme généreuse qui dans la noirceur du monde apportera cette douce lumière qui pourra pourvoir en réconfort les opprimés et les malheureux, un être délicieux qui dit bonjour à la dame et aide les petites vieilles à traverser les rues encombrées de Hurlevent, un individu désintéressé prêt à abandonner un donjon pleins de pièces d’or pour aller délivrer trois paysans incultes d’une bande de murlocs souffreteux et pointant à l’aide sociale, le gendre ou la bru idéal(e)… bref le type parfait et limite insupportable tant son armure reste étincelante et sa réputation irréprochable en toutes circonstance, et ce même si il y a des nains parmi les paladins (mais eux émargent au bon vin rouge vieilli en fût de chêne millénaire de la forêt d’Orneval au lieu de cachetonner à la binouze, c’est quand même bien plus classe) !

Ces naïfs ont ils tort ? Et bien non ! C’est tout à fait ça !

Le paladin est un être fondamentalement gentil donc socialement inadapté aux réalités du monde qui l’entoure, et le pire dans tout ça c’est qu’il n’a besoin d’aucune drogue pour atteindre ce degré de béatitude tout à fait suspecte ! Le paladin aime rendre service, et c’est bien ça qu’on lui reproche, que vous soyez un chaton abandonné coincé en haut d’un arbre, une princesse enlevée par des draconides ou un démoniste qui a perdu les clefs de la réserve dans laquelle il entrepose tout ce qu’il faut pour invoquer Guntharina la goulue, une succube qui comblera vos désirs les plus pervers qui est qui plus est une experte reconnue dans la maniement du fouet et des menottes (mais on s’égare), et bien le paladin ne pourra s’empêcher de venir vous aider, même si ça vous arrange pas, même si ça vous les hache menu menu, même si ça vous met dans une situation embarrassante vis à vis de votre femme à qui vous aviez promis d’arrêter de voir cette succube qui vous force à mettre des strings en cuir clouté et même que vous aimez ça sans oser l’admettre (mais on s’égare de nouveau)…

C’est pour cela que le paladin, bonne poire, peut tout faire :

- Le tank pour prendre des coups pour ses petits camarades
- Le soigneur pour soigner les bleus de ses valeureux compagnons
- Le vindicte pour occire du méchant avec ses amis
- Le cuisinier parce qu’à l’école des paladins on aime bien s’occuper entre l’autoflagellation de trois heures et demi du matin et la confession de quatre heures quinze puis en attendant le petit déjeuner de cinq heures vingt (salsifis bouillis, chaude eau avec un nuage de lait et concombres crus, ça est frugal).
- La pêche parce que c’est une bonne occasion d’avoir la gaule en pêchant sans pécher pour autant.


Le paladin se distingue aussi par un langage ampoulé, difficilement compréhensible par les autres, même ceux censés être intelligents (comprenez qui savent placer leurs AoE ou qui lisent des livres pour avoir plus de mana)
- Ma meuf = Ma mie
- !@#$% = Diantre, morbleu, saperlipopette, flûte
- Fait chier là = ça me fait suer
- Mon pote = Mon ami
- Ma grosse épée à deux main violette qui déchire sa race != Ma lame.
- J’vais #*%##*@!%! = Où se trouvent les lieux d’aisance je vous prie ?
- Toi tu vas morfler ^-*!@#$ ! = Arrière vil gredin avant que je ne vous fasse trépasser céans !

Et des exemples comme ça y’en a plein, non content de faire le premier de la classe, le paladin s’exprime pire qu’un bouquin obligé d’être lu à l’école, le pire étant qu’il comprend ce que cause le tout venant sans pour autant être compris ce qui donne des dialogue avec, par exemple, un guerrier nain (c’est bon public un guerrier nain), du genre :
- On va leur botter le %^- à ses mobs !
- Fi mon camarade, si tel est notre dessein allons pourfendre cette outrageuse engeance !
- Arrête de causer et viens poutrer #!%%## de *!@#$
- Taïaut ! Haro sur ces vils fiélons, faisons leur mordre la poussière, jamais ils ne se relèveront de l’affront dont nous allons les navrer !
- Et #!%%##, le tank est mort !
- Palsambleu (NdR – je l’avais oublié celui là), notre fier plantigrade a trépassé, il faut vite venir à bout de ces némesis avant de se faire occire !
- On chaaaarge ! Ayatcha… ouille ! Non pas la barbe, aie… Aaaaaaaaarrrggghhh…..
(écran noir, puis bruits de lire et de clavecin)
- Qui qu’a éteint la lumière ?
- Les puissances du bien soient loué, revoilà notre trapu compagnon ! J’ai pu te ramener du séjour des morts grâce à mes pouvoirs, heureusement que me sphère de protection m’a évité un aller vers les limbes lors de cette mélée, mais ce fut juste mon ami, ces murlocs étaient particulièrement vivaces !
- %^-*!@ mais c’est vraiment cheaté les paloufs !

Le paladin reste donc à classer dans les calamités, une calamité utile certes mais difficilement supportable, le comité des donjons a d’ailleurs compris ça en leur attribuant un point rose repérable de loin….

6 - LE DRUIDE – SUR UN AIR DE CARNAVAL

Ce ne sont pas les droods que vous cherchez…
Obihouanekénobix tentant un contrôle mental sur des grunts d’Ogrimar(*)

Témoignage de Nourskitank, druide : Aaaah le druide, dans l’imaginaire collectif on s’imagine un type goguenard avec une longue barbe blanche, une robe immaculée toute blanche et une cape rouge (et un manque total de goût vestimentaire, mais passons) et faisant de super potions pour ses potes, mais tout ça c’est qu’une belle opération de com’ des Céranéens ! Dans la réalité c’est plutôt vestes peaux de yacks, cheveux coiffés à la boue, futes ravagés par les ronces et odeur de fennec tenace.

Etre druide c’est être au service de la nature, voire même servir de paillasson à la nature, quoi de plus naturel quand on est druide que d’aller au secours de bestioles inamicales ou de peuplades dont on se passerait bien mais à teneur garantie en choses naturelles (hommes-champignons, écureuils-garou, trolls hippies), quoi de plus normal que de servir d’intermédiaire dans des disputes pluriséculaires au sujet d’un arbre paumé que se disputent deux peuplades de fées charmantes au demeurant mais dont vous découvrez un peu tard que le pouvoir favori est de faire tomber les dents pour l’une et faire pousser de grosses touffes de poils violets à des endroits bizarres pour l’autre. Bref partant de là, être druide c’est pas une sinécure

Et puis il y a les contraintes, si vous voulez être druide il faut soit être un elfe rachitique à la peau mauve et aux yeux luminescents, soit une sorte de Minotaure massif et pataud qui passe le plus clair de son temps à se gratter (habitude estimée appréciable après une première nuit passée sur une termitière). Et c’est là que le bas blesse, si les elfes et les taurens druides servent les mêmes intérêts, ont les mêmes pouvoirs, suivent les mêmes missions, s’embarquent dans les mêmes galères, doivent goûter à la même liqueur de myosotis marinée dans des tripes de gnou (c’est bon pour le transit) au titre « d’initiation », et bien elfes et taurens sont incapables de communiquer entre eux ! Cela démontre soit de l’incompétence totale des puissances qui président à leurs destinés, soit à leur sadisme intrinsèque, soit que c’est un énarque (une puissance qui a toujours raison, même quand elle a tort).

Enfin il y a le côté !@#$%^-* du druide, vous vous dites que tous les malheurs énumérés seraient bien suffisants pour la peine de nous autres, et bien que dalle, il reste encore cette manie de se déguiser en bestiole (ou en arbre) pour pouvoir vous rendre utile !

Vous pouvez être un gros nounours obèse et tatoué pour prendre des coups pour les autres, vous pouvez être également un espèce de grosse poulette qui balance des sorts qui font mal, un gros minou qui fait ses griffes où une espèce d’arbre jaunâtre qui soigne… bon c’est pas que c’est pas efficace, c’est juste que bon, on est pas très crédibles en travelos de carnaval, on nous prend vraiment pour des c..SPROATCCCHHHH….

(bruit d’un gros pieds de trent qui aplatit un corps)

"Jeune, le Cercle Céranéen s’interesse à toi, tu cherches de l’aventure , oui mais de l’aventure durable, en accord avec la terre qui nous nourrit tous, alors rejoint le CACADUR (Cercle Accompli Céranéen d’Apprentissage des Druides Universellement Respectés), tu découvrira que tu peux parcourir ce vaste monde, le débarrasser de ses monstres en le préservant et en laissant une terre propre avec des monstres 100% garanti issu d’élevages bio pour les générations à venir ! Si tu aimes dormir en forêt, te faire des amis de toutes sortes, rejoins nous !" (**)

…et votre forme d’ours là, ce serait pas possible de l’avoir en blanc et en plus soyeux ?
Extrait d’une lettre adressée au cercle céranéen par la guilde des négociants en fourrure de la Kapitalrisk.

(*) Le contrôle mental ne marchant qu’avec des créature ayant plus de trois en intelligence et les druides n’ayant pas accès au contrôle mental, l’intervenant a été changé en dernière minute

(**) Seuls les vaillants taurens et les fiers elfes de la nuit sont acceptés au sein de ce vénérable institut, des postes d’appariteur pour travaux pratique dans le module « le fléau, comment le reconnaître et le traquer » sont ouverts pour les gnomes à couettes (contrat non renouvelable)

7 - PRETRE - UNE VOCATION DIFFICILE

Sinon je peux aussi faire du café
Père Colateur - Guilde Malongo

« Qu’est ce qui peut bien pousser un homme normalement constitué à devenir prêtre dédié à l’intégrité physique de ses camarades de combat ? Bien que pour mon cas, chauve, bedonnant, doué d’invisibilité pour le beau sexe et complètement inadapté à une vie de péon la question ne se pose pas, un cerveau débordant de questions et de longues soirées de célibat forcé qu’une faiblesse naturelle de mon poignet rendent parfois dure à assumer m’ont contraint à une longue introspection. Il faut dire qu’être spécialiste des œuvres sacrées est l’assurance d’une vie plutôt grégaire, notre compagnie est appréciée pour aller par monts, vaux et ruines infestées de créatures infernales, fêtes pleines de bières et de nains… la solitude n’est pas celle d’un manque de camaraderie mais plutôt celle de celui qui a embrassé une foi qui le coupe de bien des joies.

Devenir un prêtre émérite est assez compliqué également, prenez notre entrainement martial, quelque chose d’atrocement tronqué mais qui passerait pour essentiel dans un monde où l’on peut à tout moment (et tout endroit) se faire embrocher par un suidé peu amène ; sanglier maladif à Elwynn, sanglier aux Carmines, sanglier massif à Altérac, sanglier gangrené aux terres foudroyées, sanglier infernal en Outreterre, sanglier infernal glacé pas content à Norfendre, sanglier géant infernal gangrené furieux que même mort il reviendra et dix de der dans les terres de l’apocalypse (sous réserves) ou plus simplement se faire estourbir par un troll qui si il vient de passer ses dernières semaines sur un champ de bataille loin de sa famille ajoutera vigoureusement un traumatisme douloureux à votre collection de frustrations sexuelles.

Et nos compagnons, parlons en de nos compagnons, un certain déficit de jeunes prêtres causé par un manque de préparation évident à la rencontre d’une bande de murlocs en goguette entraine de constante sollicitations, et pas toujours par des individus recommandable (encore qu’on s’en accommode) ou compétant (c’est plus ennuyeux), arrivé à un degré de maturité convenable le sentiment d’avoir connu tout ce qu’azéroth comporte d’ahuris ou de benêts jetés dehors de leur bled équipé d’une vieille épée rouillée assorti de chaudes recommandations d’aller faire le héros loin, très loin, là où personne ne connaitrait d’où il vient pour éviter de futures éventuelles représailles, se fait assez vif…

Combien de fois l’âpre gout de la terre s’est manifesté pour avoir suivi cet improbable équipage composé d’un paladin en cuir clouté armé d'une dague, d’un mage dyslexique, d’un elfe avec un arc tordu et un lama pelé à trois pattes en guise de compagnon ainsi que d’un gnome ayant réussi à invoquer un lombric infernal qui brille dans la nuit (sans éclairer pour autant) en récompense de deux semaines d’entrainement modérément assidu à l’art profane de la démonologie ?

Malgré tout cela, malgré les interrogations perpétuelles, les doutes, les contusions et la bière tiède, je continue à croire à mon sacerdoce, je suis convaincu d’avoir été choisi par les grands architectes, d’être béni par les puissances bienveillantes qui président à nos destinées, je persévère dans ma voie car j’en suis convaincu, je suis un béni heal !

Témoignage recueilli auprès du père Turbé, disparu depuis à Ulduar en compagnie de plusieurs compagnons de route à l'orthographe incertaine.

8 - LE CHEVALIER DE LA MORT – NOIR C’EST NOIR

Le DK potable !

Dernier arrivé dans les primesautier adeptes du génocide en chaîne dans nos vertes campagnes, le chevalier de la mort est la crème de la crème de nos troupes, comprenez qu’au contraire de ses petits camarades, il n’aura pas à passer sa prime aventure à courir derrière des loups, des sangliers ou autres bestioles inoffensives pour gagner le droit d’avoir un couteau rouillé et un vieille armure à moitié mâchouillée récupérée l’avant veille sur des murlocs en goguette pour espérer par la suite survivre aux sangliers ou aux loups ou autres bestioles un peu plus offensives (et passablement fâchées d’avoir vu leurs cousins occis par un bleu-!@#$) et de ne pas avoir affaire aux gardes limités qui vous attendent après la tour de guet où un livreur paresseux n’aura pas manqué de vous refiler ses merdouilles à livrer fissa au troquet le plus proche ….

En effet le chevalier se met au service de l’alliance tout de bleu équipé de pied en cap et apte à poutrer tout ce qui se présente dans Azeroth sans ciller ni même avoir peur pour son intégrité physique, cet équipement de cador il le doit à Arthas lui même et accessoirement à tout le pognon que ce considérable gredin a piqué à droite à gauche, ce qui tend à considérer cette classe comme une sorte de dommage et intérêt tout caparaçonné d’acier.


DK recassée

Mais tout ceci de doit pas occulter les blessures profondes de ses fiers prédateurs, en effet la formation (la déformation plutôt) du chevalier de la mort est la plus douloureuse qui soit, en effet dans l’ordre :….
- Il doit tuer un ami, cette épreuve sadique est imposée et cause de grands tourments, se débarrasser d’un vieil ami comme on noie son cochon d’inde domestique est vraiment cruel, surtout si on aime bien les cochons d’inde…
- Il doit côtoyer de dangereux psychopathes, des types capables d’attendre des heures dans une forteresse en caillou ouverte aux quatre vents qu’une bande d’ahuris sanguinaires viennent leur casser la tronche pour leur piquer leurs objets….
- Il doit trahir après avoir pris conscience d’avoir été pris pour une buse, et par là garder comme compagnon d’arme une bande de psychopathe qui vivant dans une forteresse volante…. Enfin vous m’avez compris quoi….
- Enfin il doit subir les quolibets de toute une ville en allant prêter allégeance à Hurlevent, André Sanfrappé, maraîcher à Elwynn estime à trois mille quatre cent dix sept le nombre de portions de ratatouille (le plat de prédilection des elfes) perdues ainsi chaque année à balancer des légumes sur chaque nouveau chevalier de la mort arrivant, contribuant ainsi à la cherté de la ratatouille et la baisse du pouvoir d’achat des elfes, donc toi aussi rejoint la CFDT (Coordination Forestière Diététique de Therdrassil) et combat cette attitude anticulinaire !


DK rapace

La fonction du chevalier de la mort est double, à l’instar du guerrier, soit il distribue, soit il ramasse !

En qualité de pourvoyeur de deuil dans les familles des mobs, bestioles et tout autre entité croisant l’individu avec des motivation belliqueuses, le chevalier de la mort fait dans le classique, il découpe, il taille, il fracasse de manière sanguinolente et personne n’y trouve à redire !…. C’est dans son rôle de tank que se révèle l’incroyable, il n’a pas le droit au bouclier… pire, il doit passer au réfrigérateur si il veut survivre ! Car ce n’est qu’en ersatz de surgelé que le chevalier de la mort peut prendre des coups à la pelle, une arme dans chaque main ! En bon Mister Freeze le chevalier s’entoure alors d’un halo bleuâtre qui associé à l’effet stroboscopique des lames tournoyantes donne la furieuse impression, de loin, de voir un ambulance folle…

Il convient aussi de souligner une particularité étrange du chevalier de la mort, une sorte de névrose sûrement due à sa formation ; le fait qu’il puisse avoir peur, pensez donc un gaillard qui a vu Arthas en string, qui a tutoyé les plus vicelards des gardiens de naxxmaras, qui a dû prendre des douches collectives avec des cracheurs de bile du fléau connus pour leur libido débordante, qui a foutu des têtes sur des piques comme des morceaux de bœufs marinés pour un barbecue estival et pour qui la perte d’un chargement entier de bière Glissesoulatable, un nectar ambré aux délicates bulles, breuvage merveilleux concocté par des moines trappistes nains des îles du sud de strangleronce là où même les requins élites niveau 83 n’osent pas s’aventurer (trop dangereux) ne tire pas la moindre larme, et biens ces individus sont quand même sujets à la peur ! Le moindre murloc, le gnoll le plus famélique, les gnome lépreux rose fluo à couettes mauves avec un oeil jaune et l’autre orange le plus ridicule parviendra à faire peur à ce gaillard pourvu qu’il ait quelques bases magiques ! Si c’est pas ballot ça…

Petite curiosité, malgré un équipement qui lui permet de lire dans la nuit (des yeux qui brillent), le chevalier de la mort semble assez peu portée sur les choses de l’esprit, lequel Lesprit s’en plaint, lui qui est connu pour ses tendances nymphomanes autant que !@#$%^-ardes….

En gros le chevalier de la mort est un gros bourrin qui tranche ou un sadomaso qui ramasse, comme le guerrier, sauf qu’il a les yeux qui brillent et qu’il est suréquipé (airbags en option)

ANNEXE NECESSAIRE (?) - LE MAGE

Prospectus trouvé dans une taverne de Dalaran

« DARTI (Divers Articles Réunis pour Toutes Initiatives) vous propose :

Et oui mesdames messieurs, pour nettoyer de fonds en comble vos vieux donjons, pour que vos raids soient bien d’équerre, pour une efficacité optimale dans l’éradication des nuisible, je vous propose ce magnifique modèle de mage à monter soi même (c’est appréciable après plus d’une semaine passée loin de la plus proche gueuse accueillante).

Economique, son habillage en tissu rend son utilisation peu onéreuse pour les tâches difficiles, même en cas d’accidents.

Ergonomique, sa consommation basée essentiellement sur du papier, du thé à la menthe et des légumes bouillis en font un objet facile à plier en deux et à ranger dans les recoins, même les plus exigus.

De plus sa fonction sorbetière / thermomix© pourra mettre à disposition une table de rafraîchissement avec boissons et douceurs à volonté et ce pour la plus grande joie des grands et des petits.

Il est également doté d’une fonction chauffante :
cuisson d’un murloc en 3 secondes
d’un membre de la croisade écarlate en 6 secondes
d’un gangregarde en 10 secondes
un nérubien de taille moyenne en 20 secondes
pour les plus gros spécimen (Mammouths, Epaulards, Freyah, Arthas), prévoir une prise en main fastidieuse mais ça reste jouable avec de l’entraînement.

Il existe en plusieurs coloris : brun d’Ogrimar, blanc de Hurlevent, jaune de Dalaran mais nous n’avons plus que le jaune de Dalaran, oui madame, j’ai le même à la maison. »

Que penser de telles allégations ?

Dans l’imaginaire collectif le mage est un pépère en robe avec une longue barbe, des besicles sur le bout du nez et un air vaguement sympatoche. Le mage a ceci en commun avec le prêtre et le démoniste une propension à se balader dans des milieux hostile dans le plus simple appareil, comprenez en robe, il n’est pas exclu qu’il soit nu en dessous, vous avez les fantasmes que vous voulez, c’est vous qui voyez…. Mais alors que le demoniste envoie des cornus rougeoyants fritter à leur place (le rouge fait peur aux gosses) tout en les pompant comme de vulgaires catins à distance, alors que le prêtre arrive à se soigner tout en se faisant meuler tout en tapant mollement sur son mob avec un gourdin famélique, le mage lui n’a que sa dague et sa baguette (la version polie de « sa !@#$ et son couteau » c’est une chronique tout public je vous rappelle).

Le mage a a sa disposition tout un panel de trucs lâche et louche pour éviter de se faire casser les dents, choses qu’ils méritent assez souvent pour peu que vous soyez exigeant sur la qualité des strudels lequel doit être moelleux dedans et croustillant dehors mais allez expliquer ça à un type qui cuit ses œufs durs à la boule de feu ! Le mage congèle, carbonise et ralentit de manière cryogénique, il peut mettre une touche de fantaisie en utilisant une baguette et/ou en transformant les adversaire en mouton.

Bon, on en fait quoi de ces machins ?

Vous pouvez en prendre un mais évitez de faire un élevage, si le mage en lui même est un être chétif et malingre, dont la maigreur est entretenue par la pratique perpétuelle de la course à pied dans ses vertes années pour échapper successivement aux gros balèze dans la cour de récrée, aux assiduités du prof de transmutation qui n’a pas arrêté de secouer sa main sous sa robe tout en vous faisant des clins d’œil, au chien du concierge, au sanglier commun, au sanglier ancien, au sanglier vénérable, au sanglier gangrené et au concierge lui même qui n’aime pas que vous salopiez le hall d’entrée avec vos grôles pleines de boue. Sachez que ce machin se trimbale avec 2 mètres cubes de paperasses, bestioles empaillées, trucs nauséabonds et divers réceptacles.

C’est vous qui voyez…..


CONCLUSION GENERALE

1 – Aucun nain n’a été blessé durant l’écriture du récit. La quasi-totalité d’entre eux s’est retrouvé bourré en revanche.
2 – Aucun elfe n’a été abusé durant l’écriture du récit, ils aurait bien voulu mais voilà quoi....
3 – Ne cherchez pas l’équipe parfaite pour un donjon y’en a pas, il vaudra mieux un bon joueur avec un stuff juste plutôt qu’un kéké sursteuffé, peut être pas pour l’efficacité mais au moins pour l’ambiance
4 – le propriétaire du gnome retrouvé mort dans les douves de Durotar est prié de se faire connaître, deux grunts sont tombés malades après y avoir gouté.
5 – les taurens ça roxxe sa maman ! Les twolls aussi mec ! Et pis les nains un peu….. [u]

Enorme, j'adore. J'vais le garder dans mes archives aussi tiens

Mais non, je ne suis ni zoophile, ni travelot du carnaval^^